Cette éthique qui nous rend meilleur

Pourquoi se préoccuper du sort de milliards d’animaux tués pour la nourriture chaque année pendant que des millions de gens meurent de faim ?

En réalité, manger de la viande réduit la quantité de nourriture disponible pour les humains. Toutes les protéines, y compris celles de la viande, proviennent des végétaux. Nous avons le choix entre cultiver des céréales pour nourrir les animaux que nous mangeons ensuite, et cultiver les céréales que les humains mangent directement.

Pour produire de la viande, les animaux gaspillent la plupart des protéines et leur valeur énergique dans leur système digestif. Il est possible de produire 5 à 10 fois plus de protéines en cultivant la nourriture directement pour les humains, plutôt qu’en cultivant les céréales pour engraisser les animaux.

Selon les estimations, si tous les humains étaient végétariens, 6 milliards de personnes pourraient être nourris correctement. Par contre, avec une alimentation carnée, seuls 3 milliards d’êtres humains peuvent être nourris. La population mondiale est en train d’atteindre les 6 milliards : les problèmes de la faim dans le monde ne pourront être vraiment résolus que si l’alimentation des humains est végétarienne.
 
Un autre argument maintenant : certains prétendent que les expériences sur les animaux sont indispensables pour faire de nouvelles découvertes et protéger ainsi de millions d’êtres humains de terribles maladies.

Pourtant de plus en plus de scientifiques estiment que l’expérimentation animale n’est pas fiable. Principalement parce que les animaux sont différents des humains sur le plan biologique, leur corps ne fonctionne pas de la même manière et leurs réactions au médicament peuvent être très différentes des nôtres. Ainsi les expériences sur les animaux peuvent conduire à de mauvaises interprétations. Les effets secondaires de certains médicaments, pourtant testés avec succès sur les animaux, ont parfois été catastrophiques pour les humains ; certains sont devenus aveugles, d’autres handicapés. Ainsi, la pénicilline est mortelle chez les cochons d’inde ; si on l’avait testée sur ces animaux, les humains auraient été privés de cet antibiotique. Les maladies humaines n’ont pas les mêmes caractères lorsque l’on essaye de les reproduire sur un modèle animal. Pour parler du sida, même les chimpanzés, dont le patrimoine génétique est identique au nôtre, ne développent pas la maladie lorsqu’on leur injecte le virus.
 
Bien que beaucoup de scientifiques continuent d’utiliser les animaux, des alternatives sont possibles. La technologie informatique permet de développer de nouveaux médicaments, ainsi que les résultats d’études faites à partir de tissus humains. Pour la recherche sur le cancer, la découverte la plus importante a été faite en observant les fumeurs, et non pas en forçant des animaux à inhaler de la fumée. Et il faut bien garder à l’esprit que ce ne sont pas les médicaments qui nous font vivre plus longtemps aujourd’hui qu’au siècle dernier. De nombreuses études sociologiques ont démontré que le manque d’hygiène et la surpopulation se traduisaient par une espérance de vie réduite. Les gens, qui vivent encore dans de terribles conditions sanitaires, attendent de notre part bien autres choses que de nouveaux médicaments testés sur les animaux.

Les mauvais traitements envers des animaux ont une conséquence à laquelle on ne pense pas toujours. Les personnes qui travaillent dans les abattoirs ou les laboratoires deviennent indifférentes à la souffrance et même cruelles. Pourquoi, par exemple, les chercheurs de ce laboratoire, ne se préoccupent-ils pas de ce lapin qui souffre depuis plusieurs jours ? Pourquoi ces autres scientifiques d’une école de chirurgie, ont-ils inscrit le mot crap", ce qui signifie, "vermine" sur le crâne de ce primate ? Et que penser de ces 2 vivisecteurs, qui font une pause apparemment totalement indifférents au sort de ce lapin qu’ils n’ont pas anesthésié. C’est le genre de découverte que nous faisons à chaque fois que nous pénétrons dans un laboratoire.
 
Il est possible de faire disparaître une partie de la misère que les humains imposent aux autres animaux et beaucoup de gens consacrent leur vie à cette cause. Dans ce refuge, des animaux sauvés d’une mort certaine, peuvent vivre dans la paix et la tranquillité. Ces chiens beagles sont libres, ils apprécient la compagnie de leurs semblables. Ailleurs, ces dauphins ont été libérés de leur vie monotone, pour vivre une nouvelle vie dans les caraïbes.
 
Nous avons tous la possibilité de faire un choix : accepter de faire partie du vieux monde, dans lequel les animaux sont considérés et traités comme des objets au service des humains, ou bien vivre selon une nouvelle éthique, fondée sur le respect et la compassion envers tous ceux qui partagent avec nous la vie sur cette planète.
 
Nous avons tous le choix entre manger de la viande, et adopter un régime végétarien. Les plats végétarienssont maitenant vendus dans le commerce prêts à déguster, et sont beaucoup plus sains que la viande (souvent biologique, sans de cholestérol, riches en vitamines et oligo-éléments). Manger végétarien, c’est aussi prendre le temps de préparer des repas plus traditionnels, aux saveurs inombrables et souvent subtiles.
 
Nous avons tous le choix entre fréquenter des zoos et des cirques qui exploitent des animaux, et soutenir uniquement les cirques ou les humains se donnent en spectacle pour nous éblouir de leurs prouesses.
 
Nous avons tous le choix entre acheter des produits testés sur des animaux, et acheter des cosmétiques ou des produits ménagers non testés sur des êtres vivants et conscients. De même, nous avons tous le choix entre soutenir la recherche médicale fondée sur l’expérimentation animale, largement dépassée, et soutenir les organisations dont la politique est d’utiliser des méthodes alternatives, moins onéreuses et souvent plus fiables.
 
Nous pouvons tous essayer de réduire la souffrance sur cette planète, que se soit envers les humains, envers les animaux, envers toutes les créatures qui n’ont à priori que peu d’importance que bien des personnes, et qui pourtant, par leurs simples présences, rendent cette terre agréable à vivre.
 
Leur avenir est entre vos mains.
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