Ours blanc menacé d'extinction

Publié le par Nathalie

De nos jours, l'ours polaire est confronté à une menace importante, le changement climatique ! De plus, il continue d'être une cible de choix pour les touristes fortunés. 

L'ancien accord de conservation de l'ours blanc, élaboré en 1973, n'est plus adapté aux nouveaux défis... climatiques. Il visait essentiellement à limiter la chasse. Or, outre les prises légales accordées aux populations autochtones, l'ours continue d'être une cible de choix pour les touristes fortunés au Canada, où la chasse sportive est autorisée, et pour les braconniers en Russie. 

En plus de la chasse, les ours sont menacés par le recul des glaces marines et selon certaines estimations elles pourraient fondre complètement en été dans l'Arctique dès 2020. Les deux-tiers des 20 à 25.000 ours polaires vivant aujourd'hui, risquent de disparaître à l'horizon 2050 en raison de la poussée du thermomètre. Or, aux beaux jours, l'ours y traque son mets de prédilection, le phoque, emmagasinant les graisses qui lui permettront de passer l'hiver.

Quand la période d'hibernation est terminée, les ours sont souvent surpris par le recul prématuré des glaces et doivent choisir entre regagner la banquise à la nage sur des distances infranchissables pour leurs oursons ou rester échoués à terre avec leurs petits, face à une mort quasi-certaine, faute de nourriture.

La saison automnale est aussi une période critique pour les femelles enceintes, contraintes de nager sur des distances croissantes pour regagner la terre ferme, perdant au passage des forces précieuses. 

D'autres menaces d'origine humaine ont surgi : les activités pétrolières, minières et militaires, le transport maritime et le tourisme accrus dans l'Arctique ajoutent au stress de l'animal. Son système immunitaire et ses capacités de reproduction sont de surcroît affaiblis par les substances toxiques telles que les PCB, qui se déposent dans la région par le jeu des courants atmosphériques et marins. 

"Nous savons que les ours polaires ont survécu à des périodes de réchauffement dans le passé. Nous ne savons pas comment, mais si on leur donne assez d'espace, ils s'adapteront autant que cela est possible" affirme Geoff York, spécialiste des ours polaires au Fonds mondial pour la nature. 

Le sort de cette espèce se jouera en décembre lors de la conférence de Copenhague, où doit être négocié un accord post-Kyoto sur le clima

Publié dans Biodiversité

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