Bonnes nouvelles

Publié le par Nathalie

Brésil : le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a signé vendredi un décret pour endiguer la déforestation en Amazonie. Le document restreint le commerce de produits et dérivés  d'origine animale ou végétale issus des forêts tropicales  amazoniennes et encourage la protection des régions en danger  contre la déforestation, ainsi que la supervision de la  rationalisation de l'usage de terres. Il établit également des sanctions contre ceux qui  commercialisent ou transportent les produits et dérivés interdits. 

Le ministère brésilien de l'Environnement a, pour sa part, publié une liste de villes où la déforestation a été confirmée. Le  gouvernement fédéral a annoncé qu'il donnerait la priorité à des  programmes et initiatives économiques pour y rendre la production  sylvicole et agricole durable. Selon les statistiques officielles, la déforestation en Amazonie a reculé à 21.200 km2 durant la période 2006-2007, soit  une chute de 59% par rapport à la période 2003-2004. 
 
Mexique : le pays a planté 250 millions d'arbres en 2007, remplissant ainsi les engagements pris dans le cadre d'une campagne mondiale des Nations Unies pour combattre le réchauffement climatique et la déforestation, a annoncé dimanche le président Felipe Calderon. "Nous sommes en train d'atteindre l'objectif que nous nous étions fixé et qui paraissait très difficile à respecter, de planter 250 millions d'arbres au Mexique", a déclaré M. Calderon, en mettant en terre un pin dans le jardin de sa résidence officielle, appelée Los Pinos (les Pins). 

En février, le président mexicain s'était engagé à contribuer à hauteur d'un quart au projet du Programme des Nations Unies pour l'environnement de planter un milliard d'arbres par an. Le gouvernement a consacré à ce programme un budget de 540 millions de dollars, utilisés surtout pour aider les propriétaires et les communautés locales à planter des arbres et à assurer leur entretien.

La porte-parole de l'organisation écologiste Greenpeace au Mexique, Cecilia Navarro, a toutefois critiqué ce programme de reforestation, estimant que l'on "sème dans tous les coins" même là où on n'a pas besoin de forêts et "pas nécessairement en coopération avec les communautés" censées s'en occuper. Selon Mme Navarro, cette reforestation massive ne compense pas la perte annuelle de 600.000 hectares de bois, qui fait du Mexique le cinquième pays au monde en termes de déforestation.

Conclusion
: il faut donc poursuivre l’effort de reboisement en privilégiant une meilleure sélection des sites de reforestation et une implication plus efficace des populations concernées.

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